17ème PELERINAGE A PIED A NOTRE DAME DE ROQUECEZIERE
Du dimanche 11 au vendredi 16 Août 2024
Texte d'Yves
Photos de Brigitte, Françoise, Gigie et Marie-Thérèse
Premier jour : Dimanche 11 août 2024 A 7 h 30, devant l’église Saint Michel de PAYRIN, marcheurs et intendants se retrouvent avec joie pour vivre, dans le partage et la convivialité, l’incontournable pèlerinage à pied à Notre Dame de ROQUECEZIERE, dans l’Aveyron. Rappelons que c’est précisément ce pèlerinage qui est à l’origine de la création de l’association au printemps 2007. Côté marche, les choses sérieuses commencent dès le premier jour avec un beau dénivelé positif cumulé de plus de 900 m sur 25 kms pour atteindre Brassac. Le vent d’Autan est le bienvenu surtout dans les parties ensoleillées mais la plupart du temps, les passages ombragés sont très appréciés. Nous passons successivement à Vermeils, au bord du lac du Pas des Bêtes, près de LA PEYRARQUE avant de filer vers CASTELES et AMIGOUL. C’est à 13 h, sur les hauteurs de PLAISANCE, après 18 bons kms qu’il est temps de faire une heure de pause-pique. L’intendance nous y attend avec nourriture et eau fraîche : l’idéal pour bien se reposer avant d’entreprendre le passage de la dernière montagne et la descente vers Brassac. On ne remerciera jamais assez le remarquable travail de service et d’assistance de nos intendants. A 14 h donc, c’est reparti pour arriver deux heures plus tard à la salle paroissiale Saint Georges juste à côté de l’église du même nom. A 18 h, le Père Robert KINDA, venu tout spécialement de Mazamet, célèbre la messe inaugurale du 17ième pèlerinage à pied, une messe à laquelle les « marcheurs et Pèlerins » y participent avec ferveur. Grand Merci Père Robert ! Après la première photo de famille dans le chœur de l’église, il est temps de passer à table, pas trop tard mais en prenant le temps de bien manger et se reposer. Demain, il faudra se lever tôt et éviter au maximum la chaleur, d’autant que la 2ième étape qui s’annonce pour rejoindre Lacaune, même si elle très belle, est aussi costaud que la première.
Deuxième jour : Lundi 12 août 2024 On prend quasiment les mêmes et on recommence. Deux dames supplémentaires, Annie et Annie rejoignent le groupe qui, comme la veille, démarre à 7 h 30. Et comme la veille, ça grimpe d’entrée, cette fois en direction de la forêt de Ramies. La bonne température matinale nous permet de passer cette difficulté sans encombre. C’est au Puech Margot que nous retrouvons l’intendance pour la prière du matin…et la pause-café.
Nous repartons l’âme et le corps revigorés pour poursuivre notre montée vers le point culminant du pèlerinage à 1 011 m d’altitude. Le parcours est toutefois plus vallonné et moins abrupt qu’au départ de Brassac. En redescendant dans une belle forêt de hêtres, nous arrivons à 13 h au col de la Bassine pour la pause casse-croûte en compagnie de nos indispensables intendants.
La chaleur est maintenant bien présente et les consommations d’eau augmentent nettement. A vrai dire, nous ne pensions pas qu’il ferait aussi chaud en s’approchant de Lacaune. Heureusement, le départ était tôt le matin et les difficultés sont derrière nous. Nous entrons à Lacaune par le chemin du Petit Train et …à l’ombre en grande partie. Paul A nouveau, 25 kms ont été parcourus avec, à nouveau, plus de 900 m de dénivelé positif !
A 16 h 30, nous arrivons au collège du MONTALET qui sera notre point de chute cette année grâce à Viviane qui nous permet d’accéder aux dortoirs. La nuit sera plus confortable que la veille.
A 18 h, à la chapelle Saint Vincent de Paul, notre ami André FABRE, diacre, nous attend pour une belle célébration de la Parole avec, s’il vous plaît, une vidéo projection dirigée par Cathy, son épouse. Bravo André et Cathy …et grand merci !
Après le repas du soir, bien copieux, personne ne se fait prier pour aller au lit. Mais demain, côté marche, c’est plus facile.
Troisième jour : Mardi 13 août 2024 Courte étape pour ce troisième jour de marche. C’est une étape de transition qui nous permet de passer du Tarn dans l’Aveyron, avec un faible dénivelé positif de 275 m et juste 13 kms. Autant de dire que la matinée suffira pour rejoindre Saint Sever du Moustier.
En cours de route, nous nous arrêtons après le hameau de MONTFRECH pour la prière du matin, avec toujours d’émouvantes intentions de prière proposées par les marcheurs. Un peu plus loin, à la limité départementale, la pause-café, préparée par nos chers intendants, redonne des forces même si cette étape est bien moins difficile que les deux précédentes.
L’église de Saint Sever sonne les douze coups de midi lorsque nous pénétrons dans la salle polyvalente du village. Et là, on ne peut même plus parler de pique-nique tant le repas est fameux.
Quelques gouttes de pluie arrivent. Mais, ce n’est pas très embêtant pour nous, l’après-midi étant destinée au repos pour tous. Le Père Jean SERS, notre aumônier, nous rejoint. Tous ensemble, nous partons à l’église du village pour la messe de 18 h. Les pèlerins sont toujours aussi joyeux et motivés et reprennent en chœur les beaux chants du programme.
Demain, l’étape est un peu plus longue pour arriver au monastère de Notre Dame d’Orient. Alors, comme d’habitude, après le repas, on ne traine pas pour rejoindre les couchages à même le sol cette fois.
Quatrième jour : Mercredi 14 août 2024 Pour cette étape, nous ont rejoint Marjorie et Sylvie, deux aveyronnaises du secteur qui découvrent « Marcheurs et Pèlerins ». C’est avec joie que nous les accueillons, comme à chaque fois que de nouvelles personnes viennent enrichir le groupe.
La météo a changé. Le temps est couvert avec une douce température et donc propice à bien randonner. Tout va bien sur le chemin en bordure du ruisseau le Toudoure. La matinée est très agréable même si du côté de la ferme de Bouzies, nous devons nous mettre temporairement à l’abri, le temps que l’averse passe. Et la Providence fait qu’il y a un hangar où tout le monde peut s’abriter. A Lucante, nous descendons à travers bois, franchissant le ruisseau à sec de Vernhes. Nous rejoignons notre chère intendance à l’entrée de Saint Amans de Lizertet. Le temps d’une pause-café très appréciée, nous poursuivons notre route jusqu’à Combret, très beau village aux maisons de grès rouge.
Au bord du Rance, nous pique-niquons quand sonnent les douze coups de midi C’est à ce moment que les héraultais Catherine et Gérard intègrent le groupe. Le temps reste couvert avec même quelques gouttes dans l’après-midi et nous arrivons sans difficulté à Saint Maurice d’Orient. A 15 h, nous entrons au monastère des bénédictines de Notre Dame d’Orient.
Après un temps de repos et une bonne douche, nous sommes fins prêts pour la messe de 18 h qui sera célébrée par le Père Joachim du Congo. Nous faisons sa connaissance. Désormais, il ne nous quittera plus qu’au dernier jour du pèlerinage. Le soir, la tradition est respectée avec les moniales qui viennent chanter avec nous le Bénédicité qui précède le repas du soir.
A l’hôtellerie du monastère, les 2 nuits à venir seront bien plus confortables que dans une salle polyvalente.
C’est le grand jour ! Alors que certains restent au monastère pour la préparation du repas du 15 août, d’autres prennent la direction du village de ROQUECEZIERE pour la mise en place de la célébration de l’après-midi.
Force est de constater que cela va être compliqué pour qu’elle se déroule dans la prairie de l’église Saint Jacques. Nous sommes dans le brouillard et l’humidité avec une température plutôt basse. Le père Jean prend, avec raison, la décision que la messe ait lieu à l’intérieur de la petite église. Il faudra se serrer mais nous n’avons pas le choix.
Nous redescendons pour midi à Notre Dame d’Orient où vient d’arriver le Père Michel JEANNIN, venu présider chapelet, messe et procession. Avant se mettre à table, Françoise se voit remettre le diplôme qui est pour ceux qui ont accompli le pèlerinage à pied au moins deux fois.
A 16h, comme nous le pensions, l’église est trop petite pour accueillir les nombreux fidèles, dont certains doivent rester à l’extérieur. La célébration est suivie avec ferveur, à l’écoute de la belle homélie du Père Michel. La chorale chante avec qualité et motivation les chants proposés.
Après la messe, la procession peut démarrer et rejoindre en traversant le village, le Rocher de la Vierge toujours dans le brouillard. Mais cela n’entame pas la détermination des uns et des autres.Au pied du Rocher de la Vierge, les prières continuent avec la bénédiction des biens de la terre et la consécration à la Vierge. L’énième pèlerinage à Notre Dame de ROQUECEZIERE prend fin avec le traditionnel chant occitan : « O, Vierjo de Roqueceziero », puis le verre de l’amitié offert par le Père Jean.
Pour les « Marcheurs et Pèlerins », il reste un jour de marche pour demain avec l’arrivée finale à Saint Crépin. Aussi, nous retournons au monastère pour la dernière soirée.
Comme chaque année, pour quitter le monastère de Notre Dame d’Orient, nos amies bénédictines nous accompagnent. A partir de 7 h 30, pendant une heure et demi, dans une succession de montées et de descentes, nous marchons vers la croix d’ENDIACRE. Alors que les moniales sortent exceptionnellement de la Clôture, pour nous c’est la clôture de 6 jours d’un pèlerinage à pied réussi. Les discussions vont bon train avec les religieuses et le Père Joachim.
A la croix de carrefour d’ENDIACRE, nos chemins se séparent. Mais d’abord, il y a les Laudes et la prière du matin des « Marcheurs et Pèlerins ». C’est toujours un moment émouvant, en union de prière, où chacun peut s’exprimer librement pour demander une grâce ou remercier le Seigneur et la Vierge Marie de celles obtenues. Alors que les moniales et Père Joachim regagnent le monastère pour la messe de 10 h, nous poursuivons notre chemin jusqu’à Saint CREPIN.
Pour la première fois, c’est à l’église du village à 11 h 15, que s’achève notre marche. En effet, cette messe sera à la fois la messe de clôture de notre pèlerinage à pied et aussi une messe à l’intention des défunts des familles des villages voisins que sont LA BASTIDE, LE SUQUET et MIRAMONTET. L’église est donc bien remplie et les chants sont repris en chœur joyeux par toute l’assemblée : une très belle messe célébrée par le Père Jérôme BASCOUL.
Vers 13 h, avant que chacun reparte chez lui, nous partageons le repas d’au revoir à la salle communale de Saint SALVI de CARCAVES.
Un seul objectif pour tous : recommencer en 2025 pour le 18ième pèlerinage.
17ème PELERINAGE A PIED A NOTRE DAME DE ROQUECEZIERE
Du dimanche 11 au vendredi 16 Août 2024
Texte d'Yves
Photos de Brigitte, Françoise, Gigie et Marie-Thérèse
Premier jour : Dimanche 11 août 2024 A 7 h 30, devant l’église Saint Michel de PAYRIN, marcheurs et intendants se retrouvent avec joie pour vivre, dans le partage et la convivialité, l’incontournable pèlerinage à pied à Notre Dame de ROQUECEZIERE, dans l’Aveyron. Rappelons que c’est précisément ce pèlerinage qui est à l’origine de la création de l’association au printemps 2007. Côté marche, les choses sérieuses commencent dès le premier jour avec un beau dénivelé positif cumulé de plus de 900 m sur 25 kms pour atteindre Brassac. Le vent d’Autan est le bienvenu surtout dans les parties ensoleillées mais la plupart du temps, les passages ombragés sont très appréciés. Nous passons successivement à Vermeils, au bord du lac du Pas des Bêtes, près de LA PEYRARQUE avant de filer vers CASTELES et AMIGOUL. C’est à 13 h, sur les hauteurs de PLAISANCE, après 18 bons kms qu’il est temps de faire une heure de pause-pique. L’intendance nous y attend avec nourriture et eau fraîche : l’idéal pour bien se reposer avant d’entreprendre le passage de la dernière montagne et la descente vers Brassac. On ne remerciera jamais assez le remarquable travail de service et d’assistance de nos intendants. A 14 h donc, c’est reparti pour arriver deux heures plus tard à la salle paroissiale Saint Georges juste à côté de l’église du même nom. A 18 h, le Père Robert KINDA, venu tout spécialement de Mazamet, célèbre la messe inaugurale du 17ième pèlerinage à pied, une messe à laquelle les « marcheurs et Pèlerins » y participent avec ferveur. Grand Merci Père Robert ! Après la première photo de famille dans le chœur de l’église, il est temps de passer à table, pas trop tard mais en prenant le temps de bien manger et se reposer. Demain, il faudra se lever tôt et éviter au maximum la chaleur, d’autant que la 2ième étape qui s’annonce pour rejoindre Lacaune, même si elle très belle, est aussi costaud que la première.
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Deuxième jour : Lundi 12 août 2024 On prend quasiment les mêmes et on recommence. Deux dames supplémentaires, Annie et Annie rejoignent le groupe qui, comme la veille, démarre à 7 h 30. Et comme la veille, ça grimpe d’entrée, cette fois en direction de la forêt de Ramies. La bonne température matinale nous permet de passer cette difficulté sans encombre. C’est au Puech Margot que nous retrouvons l’intendance pour la prière du matin…et la pause-café.
Nous repartons l’âme et le corps revigorés pour poursuivre notre montée vers le point culminant du pèlerinage à 1 011 m d’altitude. Le parcours est toutefois plus vallonné et moins abrupt qu’au départ de Brassac. En redescendant dans une belle forêt de hêtres, nous arrivons à 13 h au col de la Bassine pour la pause casse-croûte en compagnie de nos indispensables intendants.
La chaleur est maintenant bien présente et les consommations d’eau augmentent nettement. A vrai dire, nous ne pensions pas qu’il ferait aussi chaud en s’approchant de Lacaune. Heureusement, le départ était tôt le matin et les difficultés sont derrière nous. Nous entrons à Lacaune par le chemin du Petit Train et …à l’ombre en grande partie. Paul A nouveau, 25 kms ont été parcourus avec, à nouveau, plus de 900 m de dénivelé positif !
A 16 h 30, nous arrivons au collège du MONTALET qui sera notre point de chute cette année grâce à Viviane qui nous permet d’accéder aux dortoirs. La nuit sera plus confortable que la veille.
A 18 h, à la chapelle Saint Vincent de Paul, notre ami André FABRE, diacre, nous attend pour une belle célébration de la Parole avec, s’il vous plaît, une vidéo projection dirigée par Cathy, son épouse. Bravo André et Cathy …et grand merci !
Après le repas du soir, bien copieux, personne ne se fait prier pour aller au lit. Mais demain, côté marche, c’est plus facile.
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Troisième jour : Mardi 13 août 2024 Courte étape pour ce troisième jour de marche. C’est une étape de transition qui nous permet de passer du Tarn dans l’Aveyron, avec un faible dénivelé positif de 275 m et juste 13 kms. Autant de dire que la matinée suffira pour rejoindre Saint Sever du Moustier.
En cours de route, nous nous arrêtons après le hameau de MONTFRECH pour la prière du matin, avec toujours d’émouvantes intentions de prière proposées par les marcheurs. Un peu plus loin, à la limité départementale, la pause-café, préparée par nos chers intendants, redonne des forces même si cette étape est bien moins difficile que les deux précédentes.
L’église de Saint Sever sonne les douze coups de midi lorsque nous pénétrons dans la salle polyvalente du village. Et là, on ne peut même plus parler de pique-nique tant le repas est fameux.
Quelques gouttes de pluie arrivent. Mais, ce n’est pas très embêtant pour nous, l’après-midi étant destinée au repos pour tous. Le Père Jean SERS, notre aumônier, nous rejoint. Tous ensemble, nous partons à l’église du village pour la messe de 18 h. Les pèlerins sont toujours aussi joyeux et motivés et reprennent en chœur les beaux chants du programme.
Demain, l’étape est un peu plus longue pour arriver au monastère de Notre Dame d’Orient. Alors, comme d’habitude, après le repas, on ne traine pas pour rejoindre les couchages à même le sol cette fois.
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Quatrième jour : Mercredi 14 août 2024 Pour cette étape, nous ont rejoint Marjorie et Sylvie, deux aveyronnaises du secteur qui découvrent « Marcheurs et Pèlerins ». C’est avec joie que nous les accueillons, comme à chaque fois que de nouvelles personnes viennent enrichir le groupe.
La météo a changé. Le temps est couvert avec une douce température et donc propice à bien randonner. Tout va bien sur le chemin en bordure du ruisseau le Toudoure. La matinée est très agréable même si du côté de la ferme de Bouzies, nous devons nous mettre temporairement à l’abri, le temps que l’averse passe. Et la Providence fait qu’il y a un hangar où tout le monde peut s’abriter. A Lucante, nous descendons à travers bois, franchissant le ruisseau à sec de Vernhes. Nous rejoignons notre chère intendance à l’entrée de Saint Amans de Lizertet. Le temps d’une pause-café très appréciée, nous poursuivons notre route jusqu’à Combret, très beau village aux maisons de grès rouge.
Au bord du Rance, nous pique-niquons quand sonnent les douze coups de midi C’est à ce moment que les héraultais Catherine et Gérard intègrent le groupe. Le temps reste couvert avec même quelques gouttes dans l’après-midi et nous arrivons sans difficulté à Saint Maurice d’Orient. A 15 h, nous entrons au monastère des bénédictines de Notre Dame d’Orient.
Après un temps de repos et une bonne douche, nous sommes fins prêts pour la messe de 18 h qui sera célébrée par le Père Joachim du Congo. Nous faisons sa connaissance. Désormais, il ne nous quittera plus qu’au dernier jour du pèlerinage. Le soir, la tradition est respectée avec les moniales qui viennent chanter avec nous le Bénédicité qui précède le repas du soir.
A l’hôtellerie du monastère, les 2 nuits à venir seront bien plus confortables que dans une salle polyvalente.
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Cinquième jour : Jeudi 15 août 2024
Grande fête de l’Assomption !
C’est le grand jour ! Alors que certains restent au monastère pour la préparation du repas du 15 août, d’autres prennent la direction du village de ROQUECEZIERE pour la mise en place de la célébration de l’après-midi.
Force est de constater que cela va être compliqué pour qu’elle se déroule dans la prairie de l’église Saint Jacques. Nous sommes dans le brouillard et l’humidité avec une température plutôt basse. Le père Jean prend, avec raison, la décision que la messe ait lieu à l’intérieur de la petite église. Il faudra se serrer mais nous n’avons pas le choix.
Nous redescendons pour midi à Notre Dame d’Orient où vient d’arriver le Père Michel JEANNIN, venu présider chapelet, messe et procession. Avant se mettre à table, Françoise se voit remettre le diplôme qui est pour ceux qui ont accompli le pèlerinage à pied au moins deux fois.
A 16h, comme nous le pensions, l’église est trop petite pour accueillir les nombreux fidèles, dont certains doivent rester à l’extérieur. La célébration est suivie avec ferveur, à l’écoute de la belle homélie du Père Michel. La chorale chante avec qualité et motivation les chants proposés.
Après la messe, la procession peut démarrer et rejoindre en traversant le village, le Rocher de la Vierge toujours dans le brouillard. Mais cela n’entame pas la détermination des uns et des autres.Au pied du Rocher de la Vierge, les prières continuent avec la bénédiction des biens de la terre et la consécration à la Vierge. L’énième pèlerinage à Notre Dame de ROQUECEZIERE prend fin avec le traditionnel chant occitan : « O, Vierjo de Roqueceziero », puis le verre de l’amitié offert par le Père Jean.
Pour les « Marcheurs et Pèlerins », il reste un jour de marche pour demain avec l’arrivée finale à Saint Crépin. Aussi, nous retournons au monastère pour la dernière soirée.
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Sixième et dernier jour : Vendredi 16 août 2024
Comme chaque année, pour quitter le monastère de Notre Dame d’Orient, nos amies bénédictines nous accompagnent. A partir de 7 h 30, pendant une heure et demi, dans une succession de montées et de descentes, nous marchons vers la croix d’ENDIACRE. Alors que les moniales sortent exceptionnellement de la Clôture, pour nous c’est la clôture de 6 jours d’un pèlerinage à pied réussi. Les discussions vont bon train avec les religieuses et le Père Joachim.
A la croix de carrefour d’ENDIACRE, nos chemins se séparent. Mais d’abord, il y a les Laudes et la prière du matin des « Marcheurs et Pèlerins ». C’est toujours un moment émouvant, en union de prière, où chacun peut s’exprimer librement pour demander une grâce ou remercier le Seigneur et la Vierge Marie de celles obtenues. Alors que les moniales et Père Joachim regagnent le monastère pour la messe de 10 h, nous poursuivons notre chemin jusqu’à Saint CREPIN.
Pour la première fois, c’est à l’église du village à 11 h 15, que s’achève notre marche. En effet, cette messe sera à la fois la messe de clôture de notre pèlerinage à pied et aussi une messe à l’intention des défunts des familles des villages voisins que sont LA BASTIDE, LE SUQUET et MIRAMONTET. L’église est donc bien remplie et les chants sont repris en chœur joyeux par toute l’assemblée : une très belle messe célébrée par le Père Jérôme BASCOUL.
Vers 13 h, avant que chacun reparte chez lui, nous partageons le repas d’au revoir à la salle communale de Saint SALVI de CARCAVES.
Un seul objectif pour tous : recommencer en 2025 pour le 18ième pèlerinage.