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2018 : QUI ETAIT SAINT MARTIN ?

SAMEDI 10 NOVEMBRE 2018

FETE DE SAINT MARTIN DE LA SOUQUE

(organisée par le conseil paroissial de La Souque et animée par "Marcheurs et Pèlerins")

QUI ETAIT SAINT MARTIN ?

(né en 316- mort en 397)


Chaque année, le 11 Novembre à La Souque d’Angles (Tarn), les « Marcheurs et Pèlerins » participent à la fête de Saint Martin. En 2016, nous avions fêté les 1700 ans de la naissance de Saint Martin .

Un peu d’histoire pour rappeler qui était Saint Martin qui a donné son nom à de très nombreuses églises ou cathédrales en France et dans le monde.

Certes il y a plusieurs saints portant le nom de Martin mais un seul est vraiment très connu et tous les autres lui doivent leur nom. Cet unique saint Martin n’est pas un personnage légendaire mais a réellement vécu au IVe siècle de notre ère.

Martin était né en 316 en Pannonie, à Savaria, aujourd’hui Szombathely en Hongrie. Il fut élevé à Pavie en Italie du Nord. Son père, officier dans l’armée romaine, l’enrôla comme soldat et Martin servit dans la cavalerie impériale. Martin eut très tôt la volonté de devenir chrétien et de vivre une vie totalement consacrée à Dieu. Alors qu’il était en garnison à Amiens, en Gaule, un jour d’hiver glacial, un mendiant nu implora son secours. Martin, n’ayant plus d’argent sur lui, coupa son manteau en deux et en donna une moitié au mendiant. La nuit suivante, Martin vit en songe le Christ revêtu de la moitié de manteau donné au pauvre. Dès lors Martin est baptisé et va quitter l’armée.

A cette époque, l’évêque de Poitiers Hilaire avait une grande réputation de défenseur de la foi trinitaire. Martin le rejoint mais décline la fonction de diacre et repart vers l’Illyrie pour tenter de convertir ses parents – il obtient le baptême de sa mère – et combattre les ariens, chrétiens opposés à la Trinité. Après un long voyage, passant par Milan et Rome, Martin revient à Poitiers et Hilaire encourage son installation dans un ermitage à Ligugé où il attire des disciples. La réputation de Martin, faiseur de miracles, se répand et les tourangeaux, en quête d’un évêque, viennent le solliciter. Par ruse, ils parviennent à le faire venir à Tours et à l’élire évêque malgré l’hostilité de certains évêques voisins.

Martin prend à cœur sa nouvelle fonction mais veut aussi rester moine et fonde, à proximité de Tours, le monastère de Marmoutier. Martin ne limite pas son action pastorale au seul diocèse de Tours. Il voyage à travers la Gaule, lutte contre le paganisme par des actes spectaculaires mais surtout par des gestes de miséricorde : chasser les démons, guérir les malades ; guérisons miraculeuses qui jalonnent ses déplacements. A Trèves, une capitale impériale où Martin est venu plusieurs fois pour rencontrer l’empereur, il guérit une jeune fille paralysée. A Paris il guérit un lépreux par un baiser, à l’endroit où la tradition fixa ensuite la puissante abbaye de Saint-Martin des Champs. Mais il parcourait aussi les campagnes, autour de Chartres, de Sens, d’Autun, de Bourges, et gagnait les paysans au christianisme...

Après sa mort en l’an 397, l’essor très rapide du culte de saint Martin aux Ve et VIe siècles se manifeste dans toute l’Europe, de l’Italie à l’Angleterre, de la péninsule ibérique au cœur de la Germanie.